Notre forêt de demain, un défi face au réchauffement climatique
C’est avec M. François Lukas (notre ancien garde forestier) et M. Vincent Steffen de l’ONF que la nouvelle équipe municipale s’est rendue en forêt pour se rendre compte sur le terrain comment notre forêt communale est gérée.
Avec le réchauffement climatique, nous constatons depuis plusieurs années une sécheresse dans nos forêts qui fragilise nos arbres.
Nos épicéas fragilisés par la chaleur et le manque d’eau sont attaqués par le scolyte, contre lequel le seul traitement possible est de couper l’arbre afin de ralentir la prolifération de cet insecte. Dès à présent il faut repenser nos futures plantations.
Un espoir réside dans le fait que les jeunes pousses de hêtres, de chênes, de frênes, de poiriers sauvages… s’adaptent à ces chaleurs et à ce déficit hydrique mais rien n’est moins sûr.
Dans certaines forêts de notre région, des expérimentations sont en cours avec des espèces en provenance du sud de la France ou de pays plus chauds, moins gourmands en eau et capables, de supporter le changement climatique.
La visite s’est achevée en compagnie du Dr. Raymond Aimé et M. René Sebaa, chasseurs afin de discuter du sujet de l’équilibre forêt /gibier, un équilibre également fragile. Plus la prolifération du sanglier s’intensifie, plus les jeunes pointes de nos arbres sont dévorées par ces derniers. La rigoureuse gestion des plans de tirs doit maintenir cet équilibre entre le développement de notre forêt et le cheptel de gibier.
